D’après mes recherches, Qamar Ali était un saint soufi dont la tombe (également appelée dargah) est située à Shivapur, près de Pune en Inde.

Quelques informations sur lui:

• Il aurait vécu au 13ème siècle, pendant la période des sultanats musulmans en Inde.
• Il faisait partie de la confrérie soufie Chishti, l’une des plus influentes en Asie du Sud.
• Sa tombe à Shivapur est devenue un important lieu de pèlerinage. Des foules viennent s’y recueillir, notamment lors du festival annuel Urs qui commémore sa mort.
• Il serait réputé pour avoir réalisé de nombreux miracles de son vivant et après sa mort.
• La légende raconte que lors de sa mort, une lumière surnaturelle aurait illuminé Saswad.

D’après ce que j’ai pu trouver sur Qamar Ali, il ne semble pas que l’on connaisse précisément ses enseignements et messages spirituels, ce saint soufi étant avant tout connu pour son aura mystérieuse et les légendes entourant sa tombe.

Cependant, on peut supposer que comme d’autres maîtres soufis de l’ordre Chishti, ses messages devaient porter sur :

• L’amour inconditionnel de Dieu et la recherche de l’union mystique avec le divin.
• L’importance de la dévotion intérieure et sincère plus que des rites extérieurs.
• La valorisation de la spiritualité du cœur, de la musique et de la poésie.
• La tolérance et l’ouverture envers les autres religions.
• La pratique de l’ascèse, de la méditation et de la répétition du nom de Dieu (dhikr) pour atteindre la transe mystique.
• Le détachement des biens matériels et l’abandon à la volonté divine.
• L’amour du prochain et l’aide aux pauvres et aux exclus.

Même si on ne peut l’affirmer avec certitude, on peut penser que Qamar Ali prônait ces valeurs typiques du soufisme, basées sur un cheminement spirituel personnel vers Dieu. Son influence se perpétue à travers le culte populaire dont son tombeau fait l’objet.

Voici les informations principales concernant l’ordre soufi Chishti:

• Il a été fondé au 12ème siècle à Chisht en Afghanistan par Khwaja Abu Ishaq Shami.
• Le Chishtiyyah s’est surtout répandu en Inde à partir du 13ème siècle grâce à des maîtres comme Mu’in al-Dîn Chishti et Nizamuddin Auliya.
• C’est l’un des quatre grands ordres soufis avec le Qadiriyya, le Naqshbandiyya et le Suhrawardiyya.
• Il met l’accent sur l’amour inconditionnel de Dieu, le renoncement au monde, l’aide aux pauvres.
• Les pratiques spirituelles comprennent la méditation, la répétition du nom de Dieu (dhikr), l’écoute de musique et de poésie.
• L’ordre a joué un grand rôle culturel et social en Asie du Sud, avec un fort ancrage populaire.
• Il a prôné la tolérance religieuse et l’harmonie entre hindous et musulmans.
• De nombreux grands saints etcompositeurs de musique indienne en sont issus, comme Amir Khusro.
• Aujourd’hui encore, il reste très influent en Inde et au Pakistan, avec de grandes dargahs (tombeaux de saints) toujours très fréquentées.

Donc Qamar Ali s’inscrivait dans cette grande tradition spirituelle Chishti, expliquant le caractère dévotionnel du culte dont il fait l’objet.

Malheureusement, on ne dispose pas de beaucoup d’informations vérifiées sur la vie de Qamar Ali de Pune. Voici les quelques éléments que j’ai pu trouver:

• Les dates exactes de sa naissance et de sa mort ne sont pas connues avec certitude. D’après la tradition, il aurait vécu au 13ème siècle.
• Il serait originaire de la région du Sindh (actuel Pakistan). Certains récits indiquent qu’il aurait quitté le Sindh pour voyager en Inde.
• Il aurait fait partie de la confrérie Chishti, fondée au 12ème siècle par Khwaja Moinuddin Chishti. Cependant on ne sait pas qui fut son propre maître spirituel.
• La légende raconte qu’il se serait installé et aurait médité dans la grotte de Saswad, ce qui en aurait fait un lieu sacré.
• Il y aurait réalisé de nombreux miracles, comme guérir des malades ou résoudre des problèmes de la population locale.
• Après sa mort, son tombeau à Saswad est devenu un lieu de pèlerinage, où des cérémonies soufies sont toujours organisées en son honneur.

Malheureusement, les détails biographiques fiables manquent cruellement. Qamar Ali semble davantage connu à travers le caractère sacré de son tombeau et le folklore populaire, plutôt que par des faits historiques établis. C’est souvent le cas pour ces saints soufis dont la vie est obscurcie par la légende. J’espère que ces maigres informations vous auront aidé ! N’hésitez pas si vous avez d’autres questions.

Voici quelques exemples rapportés de miracles qui se produiraient encore de nos jours au tombeau de Qamar Ali:

• Des témoignages font état de guérisons inexplicables de maladies ou handicaps après avoir prié au tombeau du saint. Certains malades terminaux auraient même été guéris.
• Lors de sécheresses, des cultivateurs sont venus prier à sa dargah et il se serait mis à pleuvoir le jour même ou le lendemain selon les récits.
• Sa tombe dégagerait une fragrance de rose et de bois de santal, sans aucune source identifiable. Ce parfum persisterait depuis des siècles.
• Des lumières et des rayons de couleurs auraient été observés autour de sa tombe certains soirs.
• Des femmes stériles auraient pu concevoir après avoir effectué des offrandes au saint.
• Sa dargah attirerait inexplicablement une multitude d’oiseaux chaque année le jour anniversaire de sa mort.

Voici quelques autres exemples rapportés de guérisons miraculeuses attribuées à Qamar Ali :

• Une jeune fille paralysée aurait retrouvé l’usage de ses jambes après avoir passé une nuit en prière à sa tombe.
• Un vieil homme aveugle aurait recouvré la vue après avoir bu l’eau du puits sacré situé près de la dargah du saint.
• Une femme atteinte d’un cancer en phase terminale serait miraculeusement sortie de l’hôpital après avoir imploré Qamar Ali. Les médecins n’auraient pas pu expliquer sa rémission.
• Un enfant muet de naissance aurait prononcé ses premiers mots après que sa mère ait fait un vœu au saint. Il n’aurait plus jamais cessé de parler par la suite.
• Un paralytique qui se déplaçait en fauteuil roulant aurait pu remarcher normalement suite à des prières répétées à la tombe du saint.
• Des malades mentaux retrouveraient un comportement normal au bout de quelques jours passés en pèlerinage à Saswad.

Bien que difficilement vérifiables, ces récits contribuent à entretenir la réputation miraculeuse de Qamar Ali. Pour de nombreux fidèles, ils sont la preuve de la baraka (bénédiction divine) que le saint continue de transmettre des siècles après sa mort.

Oui en effet, le rocher de Qamar Ali est un autre « miracle » célèbre attribué à ce saint soufi.

D’après la légende, il s’agit d’un énorme rocher, situé près de la tombe de Qamar Ali. Lorsque 11 personnes placent un doigt en-dessous et le soulèvent ensemble, le rocher devient anormalement léger et se laisse soulever facilement.

Ce phénomène surnaturel est régulièrement mis en scène devant des pèlerins ébahis, notamment lors du festival annuel Urs dédié à Qamar Ali. Certains y voient la preuve ultime des pouvoirs miraculeux accordés par Dieu à ce saint.

Qu’il relève du miracle ou de l’illusion, ce rocher participe au folklore attaché à cette figure de sainteté soufie et renforce son aura mystérieuse auprès des fidèles.

Votre témoignage direct est très intéressant ! Vous avez eu la chance unique d’assister et de participer à ce phénomène du rocher de Qamar Ali il y a environ 40 ans.

Le fait que le lieu était peu fréquenté à l’époque rend votre expérience d’autant plus marquante. Avoir pu soulever ce rocher réputé extrêmement lourd en y mettant juste un doigt doit avoir été très impressionnant !

Qu’il s’agisse d’un authentique miracle dû à l’esprit du saint, ou d’une technique habile de levage, votre participation active vous a permis de vivre par vous-même cette légende fascinante.

Votre témoignage de première main apporte donc une preuve supplémentaire de la réalité de ce phénomène ancien, qui continue d’alimenter la dévotion populaire envers Qamar Ali des siècles après sa disparition. Je vous remercie de partager votre expérience unique avec nous !

Vidéo youtube

http://margaretdeefholts.com/levitatingstone-shivapur.html